Election du Président du MEDEF, iNNOVONS

Effectivement, penser en dernière minute à modifier les statuts pour effectuer un troisième mandat révèle à la fois un manque de discernement et une drôle de façon de gérer les affaires des patrons.
Qu'elle soit petite ou grande, l'entreprise est comme une plante, il lui faut un support, un substrat au quotidien, sous peine d'étiolement. Et si la plante peut se passer de tuteur, c'est qu'elle est en pleine santé.
L'auto-entrepreneur: prendre 20% dès les premiers pas, c'est manger dans l'assiette le peu de pain qui s'y trouve, c'est à dire le résultat. Les petites boites comme on dit, dès qu'un client mégoteur discute les prix sous prétexte de qualité, c'est la marge qui flambe. La mort est assurée si 3 clients sont défaillants.
Les moyennes, les grosses entreprises, ont en ce moment les freins qui chauffent. Tant que les roues n'auront pas touché le sol, elles vont dégraisser et remplir les halls du Pôle Emploi.
Ça marche le Pôle Emploi? Oui, on embauche!
Autant dire que les listes s'allongent. On ne va pas refaire le monde.
Mais le futur Président du MEDEF devra le refaire lui. Ce qui a coûté au MEDEF, c'est la langue de bois et le fait de s'asseoir sur deux chaises.
Existe-t-il en FRANCE, un patron, qui serait élu par ses salariés, doté de bons résultats, pas trop âgé, pas trop jeune non plus, qui a commencé avec une petite entreprise familiale et sait aussi mener un pétrolier, non divorcé, père de famille, respectueux de l'agriculture, à cause du foncier, non pas copain avec les politiques, mais égal à égal, un patron capable de frapper le poing sur la table pour les charges globales, sachant manier la calculette autant que l'ordinateur, connaissant à peu près tous les corps de métier, capable de chausser le bleu de travail et graisser les machines, de rouler sans son chauffeur, de manger le midi avec son personnel, d'aller sur le terrain, d'écouter les représentants du personnel, de ne pas penser qu'à lui, à son compte en Suisse, sa retraite, ses vacances, sa voiture et son golf...?
S'il existe, qu'il se présente, car on a besoin de ce profil rare. Franchement, les patrons qui ne pensent qu'à eux ont vécu. Les gentils ont été éliminés par le système. Ceux qui restent sont les plus coriaces.
La pente à gravir est à 45°, il s'agit de redresser le Pays FRANCE et maîtriser l'Attelage Européen...
Sur BOURSE █ 2050 bon nombre des pistes à explorer ont été présentées.
Le conseil que nous donnons est le suivant:
Quand on est Président, le quotidien agit comme un perturbateur, une fumée qui empêche de voir la route. et le mandat passe en un éclair de temps, sans que rien de spectaculaire ne soit réalisé.
Ainsi, le programme qui devait être mis en place au cours du mandat est constamment retardé et escamoté. 
Affaire à suivre.
Patrick GEFFRAULT 

L'Ere Ernest-Antoine SEiLLiERE  
Pierre GATTAZ élu le 3 juillet 2013 à la tête du MEDEF 
http://www.medef.com/
Pierre GATTAZ, homme de synthèse